La psychogénéalogie vous connaissez ? Cette technique qui recherche des événements ayant troublés la vie de vos ancêtres pour faire des liens avec les problèmes que vous vivez présentement.
Vous avez des maux de tête récurrents ? Peut-être votre ancêtre a été guillotiné il y a 300 ans. Les secrets de famille finiraient-ils finalement tous par sortir du sac un jour ou l’autre ?
La psychogénéalogie gagne en popularité ces dernières années afin de pouvoir expliquer les maux et les symptômes qui dans d’autres cas, seraient durs à expliquer.Les plus extrêmes pourront vous dire que les événements troublants de vos ancêtres peuvent avoir un effet sur votre vie. Si votre ancêtre est mort d’un cancer de l’estomac, cela expliquerait peut-être vos troubles de digestion lorsque vous mangez trop gras.
Vous pensez que j’exagère ? Peut-être bien mais cette tendance dans le monde de la psychothérapie existe belle et bien. De plus en plus de thérapeute adoptent cette méthode pour orienter leurs thérapies avec leurs clients.Depuis quelques années, un chirurgien qui travaille à l’hôpital de Sherbrooke travaille avec ses patients dans ce sens. Ce qui veut dire qu’il évitera de programmer une chirurgie un jour d’anniversaire familial tels que la mort d’un être cher, le divorce de parents, un accident, etc.
La psychothérapeute Anne Ancelin-Schützenberger est une des pionnière de son domaine à étudier les liens de cause à effet des événements troublants ayant vécus les ancêtres de ces patients. À l’aide du génosociogramme, elle peut retracer tous les événements sur plusieurs générations et faire des liens entre des événements et des symptômes.
De plus, il lui arrive de faire de liens entre des symptômes semblables, ce qu’elle a appelé le « syndrome d’anniversaire ».
Sachez que le mouvement est vraiment présent et que si cela vous intéresse, plusieurs livres ont été publiés sur le sujet. Il est aussi possible de monter seul son propre génosociogramme mais sachez que de trouver une raison ou une réponse à des maux ne les guérissent pas. Des fois, la thérapie est nécessaire.
La psychogénéalogie a déjà fait débat il y a quelques jours sur mon blog avec la lettre G et pour cause, ça interpelle, ça questionne et ça divise ! Je pense cependant qu’il faut rester ouvert et ne pas avoir « peur » de regarder son arbre sous cet angle.
Anne Ancelin Schützenberger est en revanche toujours vivante et en activité donc le présent s’applique toujours pour sa pratique !
Bon challenge,
Guillaume
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Effectivement cela donne l’occasion de découvrir ses ancêtres sous un autre jour tout simplement et si cela peut en aider certains, pourquoi pas !
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