Un Irlandais député du Parti Patriote de Louis-Joseph Papineau ? Pourquoi pas ! C’était le cas de Edmund Bailey O’Callaghan en tout cas. Et il a laissé sa trace !
Né à Mallow en Irlande en 1797, O’Callaghan étudie la médecine à Dublin et à Paris avant de s’établir à Québec au 1823. Il pratiquera la médecine au Québec seulement quelques années plus tard mais il sera surtout un membre influent sur plusieurs facettes politiques. Il fonde la Quebec Mechanic’s Institute, il devient secrétaire du Society of the Friends of Ireland et vient même président du Quebec Emigrant Society.
Par contre, en 1833, il quitte Québec pour Montréal ou il devient rédacteur en chef du Vindicator and Canadian Advertiser, journal qui appartenait au patriote Édouard-Raymond Fabre. Continuant de travailler pour la cause irlandaise au Québec, O’Callaghan devint aussi un défenseur fougueux de la cause patriote. Élu député de Yamaska en 1834, il devient rapidement le bras droit de Louis-Joseph Papineau.

Vindicateur dans l’âme, il invite les citoyens à la révolte en 1837 et lorsque l‘émeute de Montréal éclate, sa tête et celle de Papineau sont mise à prix. O’Callaghan se sauvera dans la vallée du Richelieu quelque temps pour ensuite quitter le pays et s’établir dans l’État de New York.

Mais pourquoi je parle de cette personne en particulier ? Simplement parce qu’Edmund Bailey O’Callaghan devint archiviste pour l’État de New-York et il se dévoua pendant plus de 22 ans à l’édition et la conservation de documents coloniaux. Nous lui devons plusieurs ouvrages sur l’histoire de la Nouvelle-France tels que les 11 premiers volumes des Documents relative to the colonial history of the state of New-York, The documentary history of the state of New-York, Calendar of historical manuscripts in the office of the secretary of state, Albany, N. Y ainsi que plusieurs autres documents.
Parfaitement bilingue et érudit, il avait paraît-il le regard vif mais s’il n’était pas d’une grande beauté. Les électeurs de Yamaska l’avaient d’ailleurs surnommé Docteur « qu’à la gale ».
Il meurt à Albany dans l’État de New-York en 1880 sans héritier même après deux mariages. Il ne remit jamais les pieds au Canada.
Sources: http://www.biographi.ca/fr/bio/o_callaghan_edmund_bailey_10F.html, Le Québec, l’Irlande et la diaspora irlandaise
je suis tellement contente de lire tes écrit c.est tellement intéressant encore une fois merçi
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Sonia !
J’aimeJ’aime