Comme plusieurs municipalités du Québec, mon village natal, Sainte-Lucie-de-Beauregard est traversé par une rivière. Une belle rivière, la rivière Noire-Nord-Ouest, qui fait aujourd’hui partie du Parc régional des Appalaches.
L’été, elle semble tranquille.

Sources: Par Fralambert — Travail personnel, CC BY-SA 4.0
Mais le printemps, c’était une autre histoire…
Mon enfance est marqué de souvenirs printaniers liés à cette rivière. En fait, jusqu’à ce que le fond de la rivière soit creusé, les printemps étaient synonyme d’inondation pour une grande partie des habitants.
Je me rappelle des glaces immenses qui se fendaient pour se retrouver sur les terrains (c’est encore le cas d’ailleurs) mais surtout de l’eau qui montait et qui bloquait les rues et inondait les sous-sol.
Plus récemment, mon père m’a remis une série de photos dont quelques unes ont été prises lors d’une des crues printanières qui avaient été particulièrement intense. Sans me rappeler la date exacte, cela devait être au début de années 90.
Peut-être que certains lecteurs pourront me donner l’année exacte.

Plusieurs municipalités sont touchées chaque année par des crues printanières assez impressionnantes surtout quand le temps chaud arrive trop rapidement créant des embâcles pendant quelques jours, puis la rivière retrouve son nid et la vie suit son court.
La nature sait reprendre ses droits et nous rappeler qu’elle est beaucoup plus forte que nous.
Bien oui Sandra c.était presque la fête au village ont attendais pour voir partir les glaces
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C’était enfin le signe que le printemps était arrivé
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Wow
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🙂
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